Le mur de la Mort, l’animation qui a fait sensation aux dernières Coupes Moto Légende revient pour cette nouvelle édition du salon éponyme, et accueille Magnus Andersson, star d’une discipline peu commune : conduire une moto… à la verticale !
Fervent défenseur de ce sport spectaculaire et acteur reconnu dans le milieu, Magnus Andersson multiplie les courses entre 2012 et 2015, avec quelques exploits à son palmarès (19e au National Championships Sweden – Road Race de 2015 avec un temps de 15 minutes, 29e à la Scandinavian Race in Uppsala de 2014 avec seulement 14 minutes au chrono, etc). Après avoir raccroché le guidon en 2015, il est de retour cette année et nous fait l’honneur de sa présence au Salon Moto Légende !
L’occasion de retracer l’incroyable histoire d’un phénomène injustement méconnu.
Le Mur de la Mort : retour sur les origines d’une discipline extrême.
Audace, témérité, magie… Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire cette pratique pour le moins spectaculaire ! A nous en faire oublier qu’elle existe depuis plus d’un siècle ! Revenons sur l’histoire passionnante de ce sport à sensations.
Les premières traces du Mur de la Mort nous conduisent de l’autre côté de l’Atlantique, à Coney Island, à New-York. C’est ici qu’en 1911, une troupe de forains créatifs ont l’idée de cette attraction qui ne paie pas de mine, de prime abord. Il faut dire qu’à cette époque où les arts forains sont particulièrement dynamiques, ce gros anneau de bois aux allures de tonneau démesuré détonne parmi les manèges colorés et les costumes bigarrés des prestidigitateurs et des acrobates en tout genre ! Le public d’alors, à la recherche de toujours plus de spectacle, se montre particulièrement friand de bizarreries et de sensationnel. Et les forains rivalisent d’ingéniosité pour les satisfaire !
C’est ainsi que leur vient l’idée de combiner le grand frisson du spectacle acrobatique à une nouveauté mécanique ayant vu le jour quelques années plus tôt, en France : la moto ! Frôlant la catastrophe, défiant les lois de la gravité, les pilotes embarqués dans le cercle sont lancés à vive allure dans une course folle qui captive le public, perché en haut de la piste et leur tendant billets, cadeaux, etc. Le succès est au rendez-vous et le Mur de la Mort s’impose en véritable institution dans l’univers forain, que les familles se transmettent en héritage de générations en générations.
Toutefois, et malgré l’engouement du public, une image de « spectacle peu recommandable » viendra ternir la réputation de la discipline et en avorter la dynamique, la disparition progressive des arts forains n’arrangeant rien.
Par chance, cependant, quelques passionnés perpétueront la tradition jusqu’à nos jours !
Du spectacle, mais du sport avant tout !
Ne vous fiez pas au folklore qui l’entoure : le Mur de la Mort, c’est bien du sport ! Imaginez-vous dans un cylindre en bois de 7,50 mètres de diamètre, effectuant des figures à la verticale, bravant la gravité, défiant le chrono… tout ça sans jamais s’arrêter de tourner, dans le bruit assourdissant des moteurs ! Et ne parlons pas de la condition physique requise pour maîtriser sa cylindrée à la verticale, presque perpendiculaire au sol ! Si elle s’est raréfiée aux Etats-Unis, la pratique a retrouvé un nouvel élan en Europe, plus particulièrement depuis les années 2000 où elle a connu de multiples variantes et évolutions. Egalement très populaire en Inde, où l’on parle plutôt de Well of Death (puits de la mort), la créativité des adeptes est sans limite, et il n’est pas rare de voir rouler dans le même puits motos et voiture… avec un groupe de musiciens au milieu !
Magnus Andersson défit les lois de la gravité !
Parmi la poignée de passionnés qui ont permis à ce sport de perdurer, Magnus Andersson fait figure d’incontournable. Aux commandes du Sala Motorcirkus avec ses acolytes Björn Andersson et Tomas Ekström, il s’est consacré à la sauvegarde de cette coutume qui compte une importante communauté en Scandinavie, a fortiori en Suède, et à plus forte raison dans le village de Sala dont il est originaire. Pour son engagement et son travail autour de cette tradition séculaire, Magnus et ses compagnons de piste ont même décroché une subvention d’état qui leur ont permis de développer leur concept de Mur de la Mort mobile, dans l’esprit des cirques d’autrefois, et grâce auquel ils ont participé à faire rayonner la culture du Wall of Death dans toute la Suède. Conduit par sa passion, il cumule plus de 1750 km de course à la verticale !
Une figure emblématique du milieu à retrouver sur Le Mur de la Mort du collectif néerlandais The Lucky Dardevils, au Salon Moto Légende !
Rendez-vous au Parc des Expositions de Villepinte les 24, 25 et 26 novembre pour faire le plein de sensations ! Et jusqu’au 20 novembre, profitez de nos billets à tarif réduit, à retrouver sur notre site en cliquant ici !